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Mythes les plus fréquents sur les essais cliniques

 

Peurs et mythes les plus fréquents :

  • Recevoir seulement le placebo ou ne recevoir aucun traitement

Dans le cadre d’études sur le myélome, il est contraire à l’éthique de ne recevoir aucun traitement ou uniquement un placebo, sauf si la norme de soins ne recommande aucun traitement ou l’observation.

  • Les essais cliniques sont une option de « dernier recours »

Les patients peuvent avoir accès aux essais cliniques à tous les stades de leur maladie, y compris les patients dont le diagnostic est récent, ainsi que ceux qui ont épuisé certaines ou toutes les options de traitement disponibles.

  • Une fois l’essai clinique terminé, je n’aurai plus accès au traitement

Une fois l’essai clinique terminé, si le participant suit encore le traitement et répond bien, une participation dans un « groupe de prolongement » peut lui être offerte par la société pharmaceutique ou le commanditaire de la recherche. Les patients qui appartiennent à ce groupe ont l’occasion de poursuivre le traitement expérimental. Si le médicament à l’étude n’est pas offert sur le marché et qu’aucun « groupe de prolongement » n’existe, les médecins et les coordonnateurs de la recherche peuvent faire une demande afin que le médicament soit accordé en vertu de l’accès pour des raisons humanitaires.

  • Les essais cliniques ne sont pas sécuritaires

Les participants des essais cliniques sont bien renseignés sur les risques et les avantages de l’étude. Ils sont généralement soumis plus fréquemment à des tests et des évaluations, compte tenu de la nécessité d’assurer leur sécurité. Les médecins spécialistes, les infirmières et autres membres du personnel de recherche assurent une supervision étroite tout au long de l’essai, et pendant une période prolongée une fois l’essai terminé. Ceci permet de déceler tout effet à long terme ou tardif du traitement.

  • Les essais cliniques sont coûteux pour les patients

La majorité des essais cliniques ne sont pas financièrement contraignants. En fait, les médecins recommanderont parfois à leurs patients de participer aux essais cliniques afin de minimiser les coûts. Dans plusieurs cas, des hôpitaux, des organismes privés ou des sociétés pharmaceutiques mènent des essais sans frais pour le patient. Dans certaines provinces, devoir assumer personnellement des dépenses dans le cadre d’un essai clinique est jugé contraire à l’éthique par leurs comités d’éthique.